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mercredi 18 novembre 2015
vendredi 13 novembre 2015
Journal des Sciences de la Santé et de la Nutrition Vol 3 (1), Octobre 2015
ISSN : 1840-6963
TABLE DES MATIERES
Titre
|
Auteurs
|
Pages
|
Chapitre
I
La richesse en protéines des légumineuses, céréales et
feuilles vertes communément consommés au Bénin.
|
Aguida
Blanche, *Capo-chichi D. Callinice
|
1-14
|
Chapitre II
Les
aflatoxines et leurs effets sur l’intégrité du génome
|
Bio Sya Kibge Amadou Assad
|
15-24
|
Chapitre
III
L’effet
de la variation antigénique sur l’évasion du plasmodium falciparum au système immunitaire
|
Odjougbele
S. Toussaint
|
25-34
|
Chapitre
IV
Rôle des antioxydants dans la prévention des cancers
|
Ahoueya
M. A. Jocelyne
|
35-46
|
JOURNAL DES SCIENCES DE LA SANTE ET DE NUTRITION (JSSN)
Editeur en chef : CAPO-CHICHI D. Callinice
Secrétaire Général : YAHOUEDEHOU S. C. Modeste A.
Chargé de rédaction : HOUNKPE B. Wilfried
Chargés de communication auprès des médecins et des scientifiques : AGUIDA Blanche ALLADAGBIN
Jeanne, AMOUSSA A. Madjid O.
Chargé de communication multimédia : ADANHO Corynne, HOUNKPE
Wilfried
Comité de lecture et de rédaction
1- CAPO-CHICHI D. Callinice
(BENIN)
2- ADANHO Corynne (BRESIL)
3- CHENOU Francine (BRESIL)
4- HOUNKPE B. Wilfried (BRESIL)
5- YAHOUEDEHOU S. C. Modeste A (BRESIL)
6- AGUIDA Blanche (FRANCE)
ADRESSE DE CONTACT
Email: journalsciencesantenutrition@gmail.com
Email: journalsciencesantenutrition@gmail.com
Dépôt légal N°6043 du 02 Mai
2012,
Bibliothèque nationale du
Bénin, Porto-Novo, Bénin - ISSN :
1840-6963
Note aux lecteurs
Alimentez-vous qualitativement
pour éviter la malnutrition et les maladies associées.
Bien se nourrir est la
meilleure façon de rester en bonne santé.
Dr. Capo-chichi D. Callinice
Rôle des antioxydants dans la prévention des cancers. AHOUEYA. M. A. Jocelyne
JSSN vol 3 (1) Octobre 2015, ISSN : 1840-6963
AHOUEYA. M. A. Jocelyne
Formation de Biochimie Biologie Moléculaire et Applications
Faculté des Sciences et Techniques (FAST), Université d'Abomey Calavi, BENIN.
Chapitre IV
Résumé
Les espèces réactives de l’oxygène (ERO) telles que les radicaux libres et l’oxygène singulet, jouent un rôle important dans l’oxydation des macromolécules cellulaires comme les acides nucléiques, les protéines et les lipides. Les antioxydants présentent des activités anticancéreuses en piégeant non seulement les ERO mais aussi en augmentant la réponse immunitaire, en stimulant les gènes inhibiteurs du cancer et en inhibant l’angiogenèse des tumeurs. Diverses études fondamentales et épidémiologiques renforcent l’hypothèse selon laquelle le stress oxydatif est directement impliqué dans la carcinogenèse. Des études épidémiologiques suggèrent qu’une consommation régulière de fruits et légumes riches en antioxydants réduit le risque de développer le cancer. Une étude récente a montré que des sujets sains consommant une formulation alimentaire pauvre en acides gras polyinsaturés mais riche en vitamine E présentaient un ADN mieux protégé contre le stress oxydatif que des sujets sains consommant une formulation riche en acides gras polyinsaturés mais pauvre en vitamine E, cette dernière étant propice pour le développement de certains cancers comme celui du sein chez les femmes. Cette revue va exposer les avantages de la consommation de fruits et légumes pour diminuer l’impact de la cancérogénèse liée au stress oxydatif.
Mots-clés: antioxydants - cancer - stress-oxydatif
L’effet de la variation antigénique sur l’évasion du plasmodium falciparum au système immunitaire. Odjougbele S. Toussaint
JSSN vol 3 (1) Octobre 2015, ISSN : 1840-6963
Formation de Biochimie Biologie Moléculaire et Applications
Faculté des Sciences et Techniques (FAST), Université d'Abomey Calavi, BENIN.
Chapitre III
RESUME
L'une des forces les plus redoutéables à l’origine des complications du traitement du paludisme, est la capacité du parasite à se masquer afin d'échapper aux attaques du système immunitaire. Celle-ci est due à l’expression d’une variété d’antigènes par le parasite. Ces antigènes parasitaires des familles de variants prédominants à la surface des érythrocytes infectés sont codés par la famille de multigène de P. falciparum appelée le gène var. Cette variabilité permet aux parasites d’échapper à la réponse immune. Les produits de ce gène appelés protéine-1 de Plasmodium falciparum de la membrane des érythrocytes (ou PfEMP-1) sont des protines adhésives sur la surface des globules sanguins infectés, les faisant coller aux parois des petits vaisseaux sanguins. Ceci mène à séquestrer le parasite à partir de la canalisation par la circulation générale, ce qui empêche sa destruction dans la rate. Ces protéines sont vraisemblablement la cause des complications provoquées par ce type de parasite du Plasmodium au système immunitaire. Plusieurs autres molécules du parasite codées dans les érythrocytes infectés présentent un haut degré de diversité antigénique, reflétant l’expression des gènes alléliques ou des gènes alternatifs appartenant aux familles de multigène. Avant que le système immunitaire ne mette en place un anticorps, le parasite a déjà modifié la protéine et ceci plusieurs fois au cours de son développement chez un même hôte. L’une des obstacles au développement de l'immunité protectrice est l’adhésion des érythrocytes infectés aux cellules dendritiques, empêchant leur maturation et réduisant plus tard leur capacité de stimuler des cellules T.
Mots clés : Paludisme, variabilité antigénique, système immunitaire, gène var.
Formation de Biochimie Biologie Moléculaire et Applications
Faculté des Sciences et Techniques (FAST), Université d'Abomey Calavi, BENIN.
Chapitre III
RESUME
L'une des forces les plus redoutéables à l’origine des complications du traitement du paludisme, est la capacité du parasite à se masquer afin d'échapper aux attaques du système immunitaire. Celle-ci est due à l’expression d’une variété d’antigènes par le parasite. Ces antigènes parasitaires des familles de variants prédominants à la surface des érythrocytes infectés sont codés par la famille de multigène de P. falciparum appelée le gène var. Cette variabilité permet aux parasites d’échapper à la réponse immune. Les produits de ce gène appelés protéine-1 de Plasmodium falciparum de la membrane des érythrocytes (ou PfEMP-1) sont des protines adhésives sur la surface des globules sanguins infectés, les faisant coller aux parois des petits vaisseaux sanguins. Ceci mène à séquestrer le parasite à partir de la canalisation par la circulation générale, ce qui empêche sa destruction dans la rate. Ces protéines sont vraisemblablement la cause des complications provoquées par ce type de parasite du Plasmodium au système immunitaire. Plusieurs autres molécules du parasite codées dans les érythrocytes infectés présentent un haut degré de diversité antigénique, reflétant l’expression des gènes alléliques ou des gènes alternatifs appartenant aux familles de multigène. Avant que le système immunitaire ne mette en place un anticorps, le parasite a déjà modifié la protéine et ceci plusieurs fois au cours de son développement chez un même hôte. L’une des obstacles au développement de l'immunité protectrice est l’adhésion des érythrocytes infectés aux cellules dendritiques, empêchant leur maturation et réduisant plus tard leur capacité de stimuler des cellules T.
Mots clés : Paludisme, variabilité antigénique, système immunitaire, gène var.
La richesse en protéines des légumineuses, céréales et feuilles vertes communément consommées au Bénin.Aguida Blanche, *Capo-chichi D. Callinice
JSSN vol 3 (1) Octobre 2015, ISSN : 1840-6963
Chapitre I
Aguida Blanche, *Capo-chichi D. Callinice
Unité de Biochimie et Biologie Moléculaire (UBBM), Faculté des Sciences et Techniques (FAST), de l’Université d'Abomey -Calavi (UAC) ; Institut des Sciences Biomédicales Appliquées (ISBA) de Cotonou, BENIN.
* Correspondance : callinice.capochichi@gmail.com
RESUME
Introduction: Les aliments les plus consommés au Bénin sont les différentes variétés de haricots, maïs, riz, mil et sorgho. Mais malgré la richesse nationale en produits vivriers, les enfants souffrent de malnutrition car les combinaisons d’aliments riches et pauvres en protéines sont mal faites. Nous avons analysé le contenu en protéines des aliments régulièrement consommés au Bénin.
Objectif : Procéder à la comparaison de la teneur en protéines de différentes légumineuses, céréales et feuilles vertes présentes sur le marché Béninois.
Méthodes: La collecte des légumineuses, de céréales et de feuilles vertes (légumes) a été effectuée au grand marché Dantokpa, Cotonou (Bénin). Au total 21 échantillons ont été collectés dont 8 légumineuses, 4 céréaliers et 9 feuilles vertes. La teneur en protéines a été analysée par la technique d’électrophorèse sur gel de polyacrylamide combinée à la coloration au bleu de coomassie.
Résultats : les légumineuses (haricots, l'arachide et le soja) sont plus riches en protéine que les céréales (le mil, le maïs, le sorgho, le riz béninois) et les feuilles vertes analysées. Parmi les feuilles vertes, le moringua et les feuilles de haricot sont les plus riches en protéines comparativement aux épinards.
Conclusion : l’arachide, le haricot et les feuilles d’haricot constituent une excellente source de protéines mais doivent être mélangés à des céréales pour être une source adéquate de protéines. Le risque de malnutrition chez les enfants et chez les adultes pourrait être limité si la combinaison entre les aliments riches et pauvres en protéines se faisait normalement.
Mots clés: légumineuses, céréaliers, feuille vertes, protéines.
Chapitre I
Aguida Blanche, *Capo-chichi D. Callinice
Unité de Biochimie et Biologie Moléculaire (UBBM), Faculté des Sciences et Techniques (FAST), de l’Université d'Abomey -Calavi (UAC) ; Institut des Sciences Biomédicales Appliquées (ISBA) de Cotonou, BENIN.
* Correspondance : callinice.capochichi@gmail.com
RESUME
Introduction: Les aliments les plus consommés au Bénin sont les différentes variétés de haricots, maïs, riz, mil et sorgho. Mais malgré la richesse nationale en produits vivriers, les enfants souffrent de malnutrition car les combinaisons d’aliments riches et pauvres en protéines sont mal faites. Nous avons analysé le contenu en protéines des aliments régulièrement consommés au Bénin.
Objectif : Procéder à la comparaison de la teneur en protéines de différentes légumineuses, céréales et feuilles vertes présentes sur le marché Béninois.
Méthodes: La collecte des légumineuses, de céréales et de feuilles vertes (légumes) a été effectuée au grand marché Dantokpa, Cotonou (Bénin). Au total 21 échantillons ont été collectés dont 8 légumineuses, 4 céréaliers et 9 feuilles vertes. La teneur en protéines a été analysée par la technique d’électrophorèse sur gel de polyacrylamide combinée à la coloration au bleu de coomassie.
Résultats : les légumineuses (haricots, l'arachide et le soja) sont plus riches en protéine que les céréales (le mil, le maïs, le sorgho, le riz béninois) et les feuilles vertes analysées. Parmi les feuilles vertes, le moringua et les feuilles de haricot sont les plus riches en protéines comparativement aux épinards.
Conclusion : l’arachide, le haricot et les feuilles d’haricot constituent une excellente source de protéines mais doivent être mélangés à des céréales pour être une source adéquate de protéines. Le risque de malnutrition chez les enfants et chez les adultes pourrait être limité si la combinaison entre les aliments riches et pauvres en protéines se faisait normalement.
Mots clés: légumineuses, céréaliers, feuille vertes, protéines.
mercredi 11 novembre 2015
Les aflatoxines et leurs effets sur l’intégrité du génome. Bio Sya Kibge Amadou Assad
JSSN vol 3 (1) Octobre 2015, ISSN : 1840-6963
Chapitre II
Bio Sya Kibge Amadou Assad
Formation de Biochimie Biologie Moléculaire et Applications
Faculté des Sciences et Techniques (FAST), Université d'Abomey Calavi, BENIN.
Chapitre II
Bio Sya Kibge Amadou Assad
Formation de Biochimie Biologie Moléculaire et Applications
Faculté des Sciences et Techniques (FAST), Université d'Abomey Calavi, BENIN.
Résumé
Les mycotoxines sont des métabolites secondaires toxiques produits par quelques espèces de champignon dont l’ingestion par l’homme et les animaux cause d’énormes problèmes de santé. Les aflatoxines à travers l’aflatoxine B1 sont les plus connus des mycotoxines. L'effet le plus inquiétant des aflatoxines est l'induction possible du cancer du foie chez l’homme. L’aflatoxine B1 est bioactivée in vitro en exo-époxyde par le cytochrome P450 et interagit avec les acides nucléiques et les protéines pour provoquer une mutation au niveau du gène suppresseur de tumeurs P53. Le foie est l’organe cible de l’aflatoxine B1 en raison de ses capacités de bioactivation. L’hépatotoxicité des aflatoxines conduit à l’altération des fonctions métaboliques et de la structure du tissu hépatique. Bien que de nombreux composés soient produits, l'adduit majeur formé est l'AFB1-N7-Gua. Cet adduit AFB1-N7-Gua est ensuite transformé en un site apurinique (AP) et en AFB1-formamidopyrimidine (AFB1-FAPY). L’exposition conjointe à l’aflatoxine et à l’infection par le virus de l’hépatite B (VHB) sont les principaux facteurs du risque du carcinome hépatocellulaire (CHC).
Mots clés: Aflatoxine; aflatoxine B1, hépatotoxicité, carcinome hépatocellulaire.
mercredi 20 novembre 2013
Le
déficit en lamine A est au centre de nombreuses physiopathologies.
Capo-chichi
D. Callinice*1, Xu Xiang-xi 2, Sanni Ambaliou1
1.
Faculté des Sciences et Techniques, Département de Biochimie Biologie
Moléculaire et Applications, Université d’Abomey-Calavi, Bénin. 2. Faculté de Médecine, Université de Miami, USA
Abstract
The lamins are nuclear envelope proteins
and main constituent of nuclear lamina surrounding the internal membrane of
nuclear envelope. The lamina is the scaffold for nuclear envelope architecture
and a framework composed of intermediate filament proteins such as type A and B
lamins. Type A lamins (lamin A/C) are encoded by LMNA gene and are at the
center of several biological functions essential for cells. Several studies
have shown that mutations in LMNA gene are responsible for laminophathies
associated with abnormalities in skeletal muscle, in heart, in adipose tissue,
bone tissue and neuronal tissue. Lamin A and lamin C are synthesized from the
differential splicing of the same messenger RNA but they have different type of
maturations. The mutations in LMNA gene affect more often the maturation of
lamin A and most of the physiological pathologies are linked to the absence of
functional lamin A. Lamin A is a biomarker of differentiated cells and its
synthesis is stimulated by vitamin A in embryonic stem cells. The suppressions
of lamin A in vivo by endogen
épigénétique modifications or in vitro
by the interference RNA (iRNA) techniques or enzymatic degradations, reveal the
central role of lamin A in the regulation of genes involved in cell division,
DNA replication, DNA repair, gene transcription, chromatin organization, cell
metabolism, sensitivity to insulin, cell motility, cell signaling, and cell
immunity. Epithelial cell that had lost the capacity to express functional
lamin A are frequently transformed in cancerous cells while adipose cells that
had lost functional lamin A also lack the capacity to metabolize lipids and
become resistant to insulin. In this review we emphasize the molecular
mechanism involved in cancer genesis, in insulin-resistance and diabetes when
the expression of lamin A is altered or lost as well as methods to restore
lamins A/C expression.
Key words: Lamins A/C, chromosomal instability,
cancer, diabètes.
Résumé
Les lamines sont des protéines de
l’enveloppe nucléaire et font partie principalement de la lamina qui entoure la
membrane interne de l’enveloppe nucléaire. La lamina, support et élément
principal de l’enveloppe nucléaire (EN) est garant de la maintenance de l’architecture
de cette dernière. La lamina est
constituée par les lamines de types A et B qui sont des filaments
intermédiaires. Les lamines de type A
(lamine A/C) sont codées par le gène
LMNA et sont au centre de nombreuses fonctions essentielles à la survie
cellulaire. Plusieurs études ont montré que
les mutations dans le gène LMNA causent des laminopathies dont la
physiopathologie est principalement une dystrophie des muscles striés et
cardiaques, une anomalie des tissus adipeux, osseux et neuronaux. La lamine A et la lamine C sont synthétisées
par épissage différentiel d’un ARN messager commun mais subissent des
maturations différentes. Les mutations
sur le gène LMNA affectent plus souvent la maturation de la lamine A et la
plupart des physiopathologies sont attribuées à l’absence d’une lamine A
fonctionnelle. Cette dernière est un bio-marqueur des cellules différenciées et
sa synthèse est stimulée par la vitamine A dans les cellules embryonnaires
souches. Les suppressions de la lamine A in
vivo par des modifications épigénétiques endogènes, ou in vitro par les techniques des ARN d’interférence (ARNi) ou des
dégradations enzymatiques, ont révélé le rôle central de la lamine A dans la
régulation des gènes intervenant dans la division cellulaire, la réplication de
l’ADN, la réparation de l’ADN, la transcription de l’ADN, l’organisation de la
chromatine, le métabolisme cellulaire, la sensibilité à l’insuline, la motilité
cellulaire, la signalisation cellulaire, et l’immunité cellulaire. Les cellules
épithéliales ayant perdu la capacité à synthétiser les lamines de type A se
transforment le plus souvent en cellules cancéreuses, tandis que les cellules
adipeuses ayant un défaut dans la synthèse de la lamine A acquièrent une
incapacité à métaboliser les lipides et deviennent résistantes à l’action de
l’insuline. Dans cette revue nous discutons du mécanisme intervenant dans la
genèse du cancer lorsque la synthèse de la lamine A est perturbée dans les
cellules épithéliales, du mécanisme intervenant dans la résistance à l’insuline
et le diabète ainsi que les méthodes thérapeutiques pour la restauration de la
synthèse des lamines A/C.
Mots
clés : Lamines A/C,
instabilité chromosomique, cancer, diabète.
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